Je vous croyais mort de Patrick Adler

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Patrick Adler a-t-il changé ?

 Patrick is back ! Le défenseur de la langue française s’interroge sur la présence d’emprunts trop nombreux à son goût à la langue anglaise et il a bien raison. Il fait alors intervenir le plus international des commentateurs français, j’ai nommé Nelson Monfort : il s’en donne à cœur joie et le public est ravi.

 Son imitation de Dominique Besnehard est un morceau de bravoure. Sa performance percutante est irrésistible. On acclame également sa façon unique de caricaturer France Gall.

 On est sidéré de son talent d’imitateur et de sa capacité à improviser, à rebondir sur les réactions du public.

 Pour son grand retour, Patrick Adler nous en met plein la vue. Son imitation de Jean-Claude Brialy est un régal. Lorsqu’il fait parler Jeanne Moreau comme les jeunes et qu’il convoque Stéphane Bern pour faire l’interprète, il est magistral.

 Son sens de l’autodérision est incroyable et on rit de bon cœur. Son interaction inattendue avec une dame âgée qui le reconnaît sans vraiment le reconnaître est un sketch mémorable. Patrick Adler a beaucoup d’esprit mais il se garde bien d’en avoir trop car comme le faisait remarquer Oscar Wilde : « It is not enough to possess wit. One must have enough of it to avoid having too much. »

 Patrick Adler est généreux avec son public et l’invite à chanter avec lui. Il parodie avec bonheur Qui a le droit… de Patrick Bruel.

 Vous l’aurez compris, Patrick Adler n’a rien perdu de sa verve et il est plus en forme que jamais. Son imitation de William Sheller montre l’étendue de son esprit et de son talent, s’il en était besoin.

 Non, Patrick, tu n’as pas changé et c’est tant mieux.

Publié le 17 juin 2025.

Au Théâtre de Passy.

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Monsieur le photographe

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