La salle d’attente de Maryse Rivière

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 On est séduit par l’énergie des interprètes, en particulier de la comédienne incarnant Camille Claudel, lumineuse Inès le Poullenec. Elle insuffle beaucoup de vie à son personnage.
 
 Les questions existentielles sont abordées avec finesse. Le final est particulièrement réussi d’un point de vue formel et dramaturgique.
 
 On s’identifie aux personnages sans succomber à la tentation d’un jugement péremptoire à propos des trois artistes, coincés dans un espace inquiétant.
 
 Tout est-il acceptable dès l’instant où on construit une œuvre ? La question est plus que jamais d’actualité.
 
  L’intérêt du spectateur va croissant grâce à une mise en scène inspirée.
 
 Un spectacle où les certitudes des personnages sont mises à rude épreuve et où rien ne semble joué d’avance.
 
 La pièce est instructive et rappelle le parcours de trois artistes essentiels : Auguste Rodin, Paul Gauguin et le méconnu Eugène Carrière.
 
 La question de la postérité est d’ailleurs évoquée et suscite des interrogations chez le spectateur, qu’il soit créateur ou non : quelle trace vais-je laisser après ma disparition ? Ai-je fait les bons choix ?
 

Publié le 13 janvier 2025

Au théâtre Georges Brassens, le 7 février 2025.

 

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