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Une reine en exil

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     Une belle performance. 

     Sophie Millon nous conte avec beaucoup de poésie les états d’âme de Pina Bausch, ses aspirations, ses rêves.

     Le texte est d’une grande qualité littéraire et la comédienne le fait vivre. Elle fait même danser ce texte, qui s’avère à la fois léger et profond.

     Tout est mouvement grâce aux modulations de la voix de l’interprète.

     Pina Bausch s’affirme en refusant de céder aux injonctions de son époque : ce n’est ni John Wayne ni James Stewart ni Gary Cooper qui ont sa préférence mais les petits Indiens qui meurent toutes les trois secondes dans les westerns.

     Elle a une affection toute particulière pour la nature et les petits êtres qui y vivent.

     Les intermèdes où l’on voit Pina Bausch danser sont un ravissement et offrent une respiration aux spectateurs, qui peuvent ainsi profiter davantage de l’interprétation formidable de la comédienne.

     La mise en scène est minimaliste  car tout repose sur le texte et le jeu inspiré de la comédienne.

     Un bien beau spectacle où on est tenté de fermer les yeux pour mieux se laisser porter.

     A la sortie, on n’a qu’une idée en tête : lire le texte afin de se remémorer la performance de Sophie Millon.

    Lors de ma venue, le spectacle se jouait à guichet fermé : on comprend cet engouement.

    Publié le 16 juillet 2024

    A la Maison de la Poésie, à 11h20

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