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Tant pis c’est moi de Denis Lachaud et Sam Karmann

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 Sam Karmann nous propose un spectacle sur ses origines mais on sent qu’il n’est pas à l’aise au début. C’est grandiloquent, tout est surligné.  Il déclame son texte.

 Il aurait pu édulcorer certaines anecdotes. Son spectacle s’adresse résolument à un public adulte. Ses expériences sexuelles ne sont pas à leur place et on éprouve une gêne certaine.

 Contre toute attente, quand Sam Karmann évoque la disparition de son père, il vit les situations, il est pleinement investi dans son spectacle. Il émeut. Il fait vibrer l’auditoire.

 Quand il évoque le théâtre, sa performance est formidable, il est transfiguré. On se rend compte de l’étendue de son talent.

 Son parcours de comédien suscitera l’intérêt de tous ceux qui aiment l’art dramatique.

J’avais été séduit par son court-métrage, Omnibus, disponible sur internet, Palme d’Or à Cannes.

Publié le 29 octobre 2024

A la Scala, jusqu’au 29 décembre

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