Viva l’Italia ! Concert du Ciné-Trio au Temple de Port-Royal

 Un très beau concert avec de belles lumières. On est emporté par les musiques de La Strada ou de La Dolce Vita, signées Nino Rota. Le trio virtuose ravive nos souvenirs, d’autant que des images de ces chefs-d’œuvre du 7ème art apparaissent à l’écran.

 On se laisse parfois aller à fermer les yeux, tant on est porté par la musique : le piano, le hautbois, le violon, de concert, echantent l’auditoire, comblé, qui acclame les musiciens.

 On a aussi droit à la musique légendaire du Parrain, toujours signée Nino Rota. Les intermèdes permettent au pianiste de remettre chaque œuvre dans son contexte et on se rend compte à quel point la musique joue un rôle essentiel dans un film.

 Parmi les musiques d’Ennio Morricone, on a le plaisir de savourer celle de Cinema Paradiso, son fils, Andrea, en a même composé une alors qu’il était âgé de treize ans seulement. C’est un tourbillon d’émotions.

 Sergio Leone n’affirmait-il pas 《J’ai toujours senti que la musique était plus expressive que le dialogue》? On est heureux d’entendre les musiques d’Ennio Morricone et en particulier celle du Bon, la Brute et le Truand.

 D’autres compositeurs étaient mis à l’honneur, comme Fiorenzo Carpi ou encore Nicola Piovani, offrant à l’auditoire un panorama de ce qui se fait de mieux en termes de composition musicale italienne au cinéma.

 Les artistes ont été ovationnés pour leur performance. Un moment mémorable, suivi d’une dégustation de douceurs italiennes.

 Je tiens à remercier l’organisation Musique & Toile, qui a rendu ce concert possible, et dont le professionnalisme a contribué au plaisir du spectateur. Le concert affichait complet.

 Il me tarde de revoir le Ciné-Trio, à l’occasion de sa reprise des musiques de John Williams, le dimanche 8 février 2026 à 16h, à la Paroisse Notre-Dame de l’Assomption, dans le 16e.

David Season, Les Chroniques d’Alceste