Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Rupture(s) d’Alexandre Mylonakis

  • 0 /5

     Un film très personnel sur les relations au sein de la famille, du couple, de la société.

     Raphaël est un être particulièrement sensible qui se rêve scénariste. Raphaël Reboul lui donne beaucoup d’épaisseur.

     Alexandre Mylonakis montre avec une grande finesse la difficulté de concilier vie de famille et vie d’artiste. Les souvenirs d’enfant de Raphaël permettent de mieux le comprendre. Rarement au cinéma, les affres de la création ont été rendus avec tant de délicatesse. L’histoire de Raphaël nous renvoie immanquablement à notre propre enfance.

     Le scénario est si bien conçu, si bien réalisé qu’on accroche dès le début : le réalisateur sait captiver le spectateur. Aucun plan superflu. On est impressionné par tant de maîtrise, surtout s’agissant d’un premier film. Même les personnages de second plan ont une belle partition à jouer.

     La mise en abyme est du plus bel effet. On est plongé au cœur de l’action. Les dialogues sont de belle facture. Les émotions des comédiens résonnent chez le spectateur.

     La place de la console de jeu dans un coin de l’image suffit à évoquer l’enfance. L’attention portée au détail charme le spectateur voire le bouleverse.

     A la fin du film, j’ai ressenti des frissons car tout sonne juste. On s’identifie au protagoniste. Un film puissant qui ne manque pas d’émouvoir et de faire réfléchir. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître.

    Publié le 26 octobre 2024.

    Bientôt disponible dans les salles.

    Laisser un commentaire

    Partager :

    Abonnez-vous à la newsletter

    Ne manquez pas nos dernières Chroniques.